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1381. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 295-296

Il s’est exercé dans un genre plus propre à lui faire un nom, & qui n’est pas moins agréable aux yeux de ceux qui connoissent le prix & le charme de la variété : ses Pensées & Réflexions philosophiques le placent à côté de nos Penseurs les plus fins & les plus délicats.

1382. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 479-480

Quoique d’une complexion foible, il vécut quatre-vingts ans, & conserva jusqu’à la fin de sa vie tous les charmes de la jeunesse, & cette bonté de cœur si désirable dans l’amitié ; c’est l’éloge qu’en fait Mademoiselle de Lenclos, dans une Lettre qu’elle écrit à S.

1383. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 515-516

On n’y trouve point, à la vérité, ces traits de force qui étonnent l’Auditeur, ces tableaux énergiques qui le frappent, ces grands mouvemens qui l’entraînent : mais il est aussi très-éloigné de cette affectation de descriptions frivoles, plus propres à amuser qu’à instruire ; de ces portraits où l’on s’occupe plus du coloris, que de la vérité ; de cette recherche d’esprit qui éteint le feu de l’action, & invite à croire qu’on n’est pas plus persuadé soi-même, qu’on ne s’inquiete de persuader les autres ; de ces pensées plus fines que solides ; de ces tours plus brillans que naturels ; de ces expressions plus mondaines qu’oratoires ; ressources indignes de la majesté de la Chaire, & plus ajustées au ton des fauteuils académiques, où le sommeil de celui qui parle, est le précurseur de celui des personnes qui écoutent.

1384. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 176-177

Son Traité physique & historique de l’Aurore boréale, ses Lettres au Pere Parennin, contenant diverses questions sur la Chine, sont d’un Observateur attentif & pénétrant, qui aime à s’instruire, pour répandre ensuite des lumieres fines & sûres sur des objets inconnus avant lui.

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