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1377. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »

Ce pseudonyme n’a-t-il pas toujours été le secret de la comédie et d’ailleurs, à la fin du volume que nous avons là sous nos yeux (édition de 1849), le front de la femme n’a-t-il pas fini par trouer le masque de dentelle noire à travers lequel on le voyait ; et Daniel Stern, ce cerveau sans sexe jusque-là, n’a-t-il pas avoué modestement et franchement qu’il en a un ? […] Un bas-bleu célèbre, d’un indigo très foncé, l’a entrepris à son honneur vers la fin du siècle dernier. […] En effet, le style de Mme Stern a fini par n’avoir plus de couleur du tout, et on s’en aperçoit d’autant mieux dans son livre sur les Pays-Bas, qu’il y a quelques citations, dans lesquelles le mot bien souvent étincelle et brille mieux sur ce style plombé, qui voudrait bien, à toute force, être du fer et qui n’est que du plomb, et qui reste plomb jusqu’à la fin du livre.

1378. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Prosper Mérimée »

Il valeta comme pas un pour y entrer, et quand, essoufflé et sur les dents, de ses marches, contremarches et démarches pour se pousser dans la Française, il y fut entré à la fin, il repartit, comme une locomotive haletante, pour forcer celle des Inscriptions !!! […] Il jette, il est vrai, vers la fin, un regard assez prophétiquement noir sur l’Empire, auquel sa carcasse, comme il disait de sa personne, a survécu quelques jours. […] Dès le début de sa vie littéraire jusqu’à la fin, il fut heureux.

1379. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. […] Les éloges funèbres que nous avons vu établir chez tous les peuples, ne furent connus en France que sur la fin du quatorzième siècle. […] Voyez la fin de l’éloge de Henri IV, par La Harpe, et l’estampe qui est à la tête du discours.

1380. (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « [Préface] »

Tâchons d’arriver à quelque précision en ces questions difficiles, où la moindre confusion sur le sens des mots, à l’origine du raisonnement, peut produire à la fin les plus funestes erreurs.

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