XIII Le père parla de cette ouverture à sa fille en riant, comme d’un badinage qui ne méritait pas même réflexion, et auquel les garçons et les filles du château avaient sans doute encouragé le pauvre enfant pour se moquer de la candeur du fils de la veuve ; mais la Jumelle, au lieu de rire avec son père, avait rougi sans rien répondre ; elle s’était retirée seule dans la grange où sa mère la surprit, pleurant sans savoir de quoi. […] Est-ce que tu n’as pas vu que le père t’a fait boire pour rire ses trois bouteilles de vin qui te font chanter, et que la fille, d’accord avec nous pour t’attraper, t’a fait croire qu’elle se fiancerait avec un toucheur de bœufs, elle qui a refusé des fils de meunier et des fils de propriétaire ? […] Du berceau et de la mamelle jusqu’au dernier soupir dans lequel une mère lègue son âme à ses enfants et jusqu’aux bénédictions qu’elle va répandre du ciel sur eux, ce gémissement, cette ode, ruisselante de plus de larmes que de notes, contenait tout ce qui réchauffe, tout ce qui console, tout ce qui bénit le fils de l’homme sur la terre, le plein et le vide de la vie ! […] Le jeune officier s’y asseyait le soir et le matin comme un fils ou un frère de la famille. […] La vieille mère de de Lisle, royaliste et religieuse, épouvantée de la voix de son fils, lui écrivait : « Qu’est-ce donc que cet hymne révolutionnaire que chante une horde de brigands qui traverse la France et auquel on mêle votre nom ?
Après avoir donné l’hospitalité à deux jeunes Écossaises qu’elle accueillit dans son château, et auxquelles elle fit parcourir les beaux sites du Lyonnais, du Forez et du Vivarais, elle unit prématurément le fils unique qu’elle avait eu de Bérenger à Héloïse de Goyon de Verzy. […] Elle mourut dans sa terre de Vessaux, et fut ensevelie près de son fils et de sa petite-fille. […] Cher petiot, bel amy, tendre fils que j’adore ! […] … Mon fils ! […] Ainz nous layra quand les fils d’Orythie Avelleront l’hyver aux cheveulx blancs Ez fond glacé des antres de Scythie.
Dans le premier poème, Sigurdarkvida Fafnirsbana (premier chant de Sigurd vainqueur de Fafnir), le héros chante au sage Griper : « Je suis Sigurd, fils de Siegmund ; Hiœrdis est la mère du héros. […] Dans la Saga de Sigurd telle qu’au commencement du siècle les habitants des îles Feroë avaient encore coutume de la chanter, Siegmund est tué par le fils (l’un guerrier nommé Hunding ; sa femme Hioerdis reçoit du héros mourant les deux morceaux de l’épée brisée au combat : « Dans ton sein, dit Siegmund, tu portes un fils de héros, l’espérance de ma race. […] » Dans le deuxième chant de Sigurd vainqueur de Fafner, Brunnhilde réveillée s’écrie : « Salut, Jour-salut à vous, fils du jour, à toi, Nuit, à vous, filles de la Nuit. […] Fafner, Regin et Ottur étaient fils de Rheidmar. […] Il a voulu l’envelopper aussi d’une grande tendresse humaine, car, sous le bruissement harmonieux des cordes, la clarinette redit le motif mélancolique des Wœlsungen, comme si l’âme de Sieglinde errait à l’entour de son fils très aimé.
Il est le représentant de la Grèce ; il vient demander à Pyrrhus le fils d’Hector ; enfin, son rôle est si bien lié à l’action qu’il est impossible de l’en séparer. […] Dis-lui que de mon fils l’amour est assez fort… Mais crois-tu qu’en son âme il ait juré sa mort ? […] Ô mon fils ! […] Elle avait un fils, elle l’a perdu, elle l’attend ; ce sentiment seul l’intéresse. […] reverrai-je mon fils ?