Elle ne désire qu’une chose : c’est marier sa fille aînée qui se chargera de sa petite chérie. […] Flaubert me disait que sa mère, après la mort de son mari et de sa fille, était tout-à-coup devenue athée. […] Il y trouva des adresses de filles et des lettres de lorettes. […] Le curieux c’est que la fille et le domestique, s’il acceptent, font une bonne affaire. […] L’on pardonne à cet Alsacien, dont la tendresse de la saoulerie va à son enfant, à sa petite fille.
Mme de Maintenon avait fait venir de Strasbourg (et tout exprès pour la narguer, supposait Madame), deux filles d’une naissance équivoque qui se donnaient pour comtesses palatines et qu’elle plaça comme suivantes auprès de ses nièces. La première Dauphine, qui était Allemande et née princesse de Bavière, le dit à Madame en pleurant, mais sans rien oser pour empêcher un tel affront qui les atteignait toutes deux : « Laissez-moi faire, répondit Madame, j’arrangerai cela ; car, lorsque j’ai raison, rien ne m’intimide. » Et le lendemain elle s’arrangea si bien qu’elle rencontra dans le parc une des deux demoiselles soi-disant comtesses palatines : elle l’aborda et la traita de telle sorte (les termes étonnants en ont été conservés) que la pauvre fille en prit une maladie dont elle mourut. […] Elle eut du regret d’être obligée de renvoyer ses filles d’honneur, dont la jeunesse et la gaieté la divertissaient ; elle se donna un dédommagement selon son cœur en prenant près d’elle et en s’attachant sans titre officiel deux amies, la maréchale de Clérambault et la comtesse de Beuvron, toutes deux veuves, que Monsieur avait éloignées avec aversion de la cour du Palais-Royal, et auxquelles Madame était restée fidèle dans l’absence ; c’étaient ces amies de Paris à qui elle écrivait continuellement. […] Là même où elle ne s’enflammait pas, il y avait des détails qui la faisaient sourire de pitié : « Il n’est que trop vrai que des femmes se font peindre des veines bleues, afin de faire croire qu’elles ont la peau si fine qu’on distingue leurs veines à travers. » Elle n’avait de consolation que dans sa fille la duchesse de Lorraine, qu’elle avait élevée selon son cœur et mariée un peu à l’allemande. […] » s’écriait-elle en regardant sa mère. — « Que voulez-vous, ma fille, que j’y fasse ?
Leur réputation les y avait devancés ; ils sont admis à se faire entendre à Versailles : les princesses, filles de Louis XV, comblent de caresses l’enfant miraculeux. […] De l’autre côté du roi, où étaient assis M. le Dauphin et madame Adélaïde, se tenaient ma femme et ma fille. […] « En outre, madame la comtesse de Tessé a donné à maître Wolfgang une tabatière en or, une montre en argent, précieuse par sa petitesse, et à Nanerl, ma fille, un étui à cure-dents en or, fort beau. […] Puis le père, le fils et la fille Nanerl reviennent, en 1772, tenter la renommée et la fortune à Milan. […] La mère renvoie sa fille à son père et emmène son fils à Paris ; ils y passent deux ans à chercher et à attendre en vain une destinée digne du génie croissant de Wolfgang.
La petite fille jeta les yeux sur moi, et rentra dans l’isba : je la suivis. […] demandai-je à la petite fille. […] — Tu es la fille du forestier ? […] À ces mots la petite fille baissa les yeux. […] À ces mots la petite fille, qui était restée couchée, se releva avec vivacité.