Là-dedans, un monde de femmes aux toilettes pauvres, tristes, passées, d’hommes sans la barbe faite et sans le liséré de linge blanc autour de la figure, et au milieu desquels se trouvent quelques poètes chevelus, dans des vêtements de croque-morts. […] À propos de ces rides, je disais que la figure était comme un calepin de nos chagrins, de nos excès, de nos plaisirs, et que chacun d’eux y laisse, comme écrite sa marque. […] En effet, il est animé, vivant, loquace, et sous l’amaigrissement de la figure et le reflet basané du voyage, moins commun d’aspect qu’à l’ordinaire. […] si un homme, comme moi, pouvait rencontrer un Japonais intelligent, me donnant quelques savoureux renseignements, traduisant, par-ci, par-là, quelques lignes des livres à figures, et surtout me criant : Gare ! […] Il a une figure toute jeune, toute rose, toute poupine, et le macabre de ses traits a disparu.
Cette ironie avait pris pour Amiel, dans la boutique de la rue Verdaine, une figure terrible. […] Sa charmante figure a mûri. […] Et la chambre de Philine prendrait pour toujours figure de chambre conjugale. […] Teste figure à l’état de tension un style humain qu’Amiel et Bergeret épousent dans sa détente. […] Amiel et Bergeret prennent, dans l’ironie qui cristallise sur eux, figure de marionnettes.
Sans le charme du paysage, quelque bien qu’on se tire des figures, on ne réussira qu’à moitié ; sans les figures et leurs caractères bien pris, sans l’âme ; quel que soit le charme du paysage, on n’aura qu’un petit succès.
Mais si les paroles sont un peu grosses et « moult félonnesses », si ce sont des paroles peut-être antiques de crudité, le motif est bien délicat et tout moderne : Je vous dirai pourquoi, dit Froissart qui ne perd jamais une occasion de glisser dans l’histoire un coin de galanterie : ces deux chevaliers, qui étoient jeunes et amoureux, ainsi le peut-on et le doit-on entendre, portoient chacun une même devise sur le bras gauche, une figure d’une dame en bleu brodée sous des rayons de soleil, et ils ne la quittoient jamais en aucun moment. […] Ce dernier, messire Jacques, noble figure, se détache entre tous par son vœu chevaleresque, par la manière héroïque dont il le tient, par son touchant retour (navré et blessé qu’il est) à la fin de l’action, par sa noblesse de désintéressement après la victoire. […] L’art du narrateur a été, dans ce vaste récit, tout en ne sacrifiant rien de l’action principale, de maintenir la part singulière de ces figures héroïques et de les détacher, de les ramener à temps ; il y a là un grand talent de composition sans qu’il y paraisse. […] Cette figure de messire Jacques d’Audelée, nous le verrons, est digne en tout d’un Homère chrétien ; c’est comme un héros du Tasse. […] Ce messire Jacques d’Audelée est une figure de héros modeste, pieux et humain.