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1516. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Sarcey, — c’est Le Monde où l’on s’ennuie et Trois femmes pour un mari. — J’exagère ? […] Il semble que cette femme conclut la défaite d’un parti devenu mauvais depuis qu’elle le sert. […] Les génies sont comme les femmes : ils n’ont pas de rang. — Victor Hugo usurpe un rang qui n’est pas. […] La femme, surtout, avec ses complications naïvement subtiles, ses apparences d’illogisme, les imprévus, les brusques ressauts de ses ressorts invisibles, le mélange indiscernable de ses vices et de ses vertus, les mesquineries de sa grandeur, les tendresses de sa perversité, les cruels sous-entendus de son indulgence, la femme avec toute sa féminité joue et trompe infailliblement l’analyse naturaliste. […] Ils troublent son agonie qui voudrait s’endormir dans un chuchotement de vieilles femmes… Je considère avec étonnement la fécondité d’invectives de M. 

1517. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « [Dédicace] »

COIGNET, c’est à ce volume-ci qu’il attacherait son nom ; c’est ici qu’il lui dirait quelle place exceptionnelle elle tenait à ses yeux parmi les femmes qui écrivent.

1518. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

Son sang-froid intellectuel ne le quitte pas, même au milieu des spasmes d’un plaisir convulsif ; quand la femme qu’il possède le serre contre son cœur, à quoi songe-t-il ? […] Les roses, Les femmes, les chansons, toutes les belles choses,            Et tous les beaux amours. […] Il revient simplement à la doctrine antique et biblique : à ses yeux, « la femme est une belle esclave destinée à nos plaisirs, un hochet plus intelligent que s’il était d’ivoire ou d’or ». […] Nous avons vu déjà, sa pitié indulgente pour les Femmes damnées. […] La contemplation d’une femme me fait rêver à son squelette.

1519. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Une mauvaise Comédie, telle que le Triomphe de la Probité, & des Romans médiocres, comme Elizabeth, Céliane, &c. sont des titres capables de faire figurer une femme avec avantage dans la Société, & non des droits aux honneurs de la Littérature.

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