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1364. (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296

Il dit que les femmes mêmes peuvent être bonnes poëtiquement. […] Nos peres, nos enfans, nos femmes nous attendent. […] à la reine ma femme. et pourquoi cette belle préférence ? […] Mais retournez chez vous, reprenez vos occupations ordinaires, vos toiles, vos fuseaux, vos laines, et distribuez à vos femmes leur ouvrage, etc. […] Laissez la quenoüille aux femmes, vous êtes née pour des occupations plus grandes.

1365. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

— Moi », crie de loin Jérusalem ; et Jérusalem annonce le Dieu Messie, le Dieu né d’une femme, et couché dans une crèche. […] Ahasvérus, dans sa course vagabonde, arrive près de la demeure des deux femmes. […] Toutes les femmes, représentées par les plus illustres de leur sexe, ressuscitent et parlent tour à tour. […] Aux femmes rassemblées, le Juge adresse ces paroles : « Dans cet amour si long, vous seules avez gardé, sans le savoir, mon souvenir. […] Moitié homme, moitié femme, pour deux vies, ils n’ont qu’un souffle.

1366. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Je me trouvai de la Résistance : j’aurais été tout aussi volontiers du Mouvement, et même plus volontiers. » C’est lui le petit journaliste vivace, le gamin hardi et généreux dont il nous fait le portrait dans son roman de l’Honnête Femme. […] Mais, s’il se jette dans la foi par le même mouvement de recours craintif que les femmes et que les plus simples de ses frères, une fois assuré de ce refuge, il se retrouve homme de pensée. […] L’Honnête femme paraît un roman excessivement bizarre, tout simplement parce que c’est un roman catholique. […] Or, Valère se confesse afin de trouver, dans l’absolution, la force-de résister aux entreprises d’une femme mariée. […] Veuillot s’exprime modestement sur l’Honnête Femme : Œuvre d’un jeune homme, d’un converti … ce livre appartient pleinement à la classe des fruits verts.

1367. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »

II « Un homme dont la femme était détestée de tous les gens de la maison voulut savoir si elle l’était aussi des esclaves de son père. […] Ô femme, dit-il, si tu es odieuse à ceux qui partent le matin avec leurs troupeaux et rentrent le soir, que devra-t-on attendre de ceux avec qui tu passes toute la journée ?  […] Pourquoi la femme est-elle haïe ? […] Femmes, moines, vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu. […] Pour nous, nous aurons la hardiesse de trouver un peu froide cette peinture d’Esope : « Une femme veuve, laborieuse, ayant des servantes, avait coutume de les éveiller la nuit, au chant du coq, pour les mettre à l’ouvrage.

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