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514. (1892) Un Hollandais à Paris en 1891 pp. -305

Le nom de Catulle, qu’il a reçu à sa naissance, montre les goûts littéraires de la famille. […] Elle vivait séparée de sa famille et avait quelque fortune, ou du moins elle en avait eu. […] Il avait pris les allures d’un amant très épris et presque d’un bon père de famille. […] La guerre de 1870 et la Commune troublèrent définitivement le calme dans la petite famille du poète, et le forcèrent à se réfugier à l’étranger. […] Le soir est venu et la petite famille est rassemblée autour de la lampe.

515. (1886) Le roman russe pp. -351

De là le sanglot des René, des Childe-Harold, des Olympio, de toute la famille éplorée. […] Dans les familles qui descendent directement de cette souche, — et la famille de Gogol en était, — on retrouve les révoltes héréditaires, les instincts errants, le goût de l’aventure et du merveilleux. […] Sur le seuil d’une cabane, une famille attardée achève de souper. […] Je tiens les détails suivants de la famille qui servait d’intermédiaire entre l’Empereur et l’écrivain. Une personne de cette famille signala au maître le dénuement du jeune auteur : « A-t-il du talent ? 

516. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Dans un accès de désespoir, il quitte sa famille, sa terre, il veut changer de destin, il laisse la villa sans maître. […] Mais il présente surtout de l’intérêt parce qu’il appartient à un courant d’idées, parce qu’on peut le classer dans une famille d’œuvres. […] Il considère Émile Zola comme le premier d’une famille nouvelles de poètes, et il sait gré aux jeunes écrivains naturalistes d’avoir rendu justice à ce grand écrivain. […] je crois que l’humanité pourrait être divisée actuellement en deux familles immenses, ceux qui voient avec les yeux de M.  […] Georges Rodenbach, l’Arbre, appartient, par ses qualités d’émotion et de simplicité, à la même famille d’œuvres.

517. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Dans le passé grec, après la grande figure d’Homère, qui ouvre glorieusement cette famille et qui nous donne le génie primitif de la plus belle portion de l’humanité, on est embarrassé de savoir qui y rattacher encore. […] Il était par sa mère et par son père d’une famille de tapissiers. […] Notre poëte rompit dès lors avec sa famille et les Poquelin ; il prit nom Molière. […] On doit maintenant saisir toute la différence native qu’il y a de Molière à cette famille sobre, économe, méticuleuse, et avec raison, des Despréaux et des La Bruyère. […] Il n’en a pas été ainsi de Scott, qui, pour être de la même famille, ne possédait d’ailleurs ni leur vigueur de combinaison, ni leur portée philosophique, ni leur génie de style.

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