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1659. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Un don lui manque entre tous ; et jamais poète n’ayant moins pensé, la faculté qu’il n’a pas, c’est de voir dans ces aventures romanesques, dont il fait ses délices, les côtés, ou l’endroit par lequel il est rare qu’elles ne se dépassent pas elles-mêmes.

1660. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

Or, après une vie de travail acharné, d’absorption douloureuse dans la chose écrite, d’une sorte d’ascétisme littéraire dont il n’y a peut-être pas de plus parfait exemple, et qui, tout en aiguisant en eux la faculté de sentir et de rendre leurs sensations, les a peut-être spécialisés outre mesure, a fini par leur enlever une certaine liberté aisée du jugement et la vue sereine et indulgente des choses de ce monde, Jules de Goncourt, — le plus heureux des deux pourtant, — est mort sans avoir connu la gloire. […] Ils n’ont pas l’air de croire qu’il s’échange nécessairement des pensées profondes dans les conseils des potentats, et, en faisant de leur roi Bobèche un idiot, ils nous insinuent que, neuf fois sur dix et par la force des choses, les hommes qui gouvernent les autres (et on ne sait jamais bien pourquoi c’est eux) les gouvernent avec des facultés de joueurs de dominos de force moyenne… « Bobèche : Et, maintenant, occupons-nous des affaires de l’Etat.

1661. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

« Je me souviens, dit-il, qu’à mon entrée dans le monde, il n’y avait qu’une voix sur l’irrémédiable décadence, sur la mort accomplie et déjà froide de cette mystérieuse faculté de l’esprit humain. […] Le sentiment et la pensée, c’est tout l’homme civilisé. » Quelle que soit la part faite à l’une et à l’autre des deux nations dans cette distribution des facultés de l’homme civilisé, et quoiqu’il semble que le contraire du mot de Victor Hugo serait bien plus vrai, ces paroles prouvent du moins combien le chef du Romantisme s’était profondément plongé dans le sentiment du génie germanique.

1662. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

D’abord sa faculté de souffrir s’était vraiment un peu émoussée, à force d’âge, surtout depuis ce dernier hiver.

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