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859. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 162-165

Il est vrai que les Journalistes d'Athenes n'auroient point applaudi à un pareil triomphe, ni célébré, comme un excellent Ouvrage, une Compilation des plus minces Annalistes, bigarrée de différens styles, farcie de réflexions parasites constamment exprimées avec une emphase ridicule & une mortelle pesanteur.

860. (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — I »

Il apparaîtra que, dans tous les cas, chacune de ces tendances aspire à supprimer l’autre, afin de régner seule, qu’elle exprime cette aspiration en une suite de propositions qui se donnent pour des vérités et dont le faisceau constitue la Vérité.

861. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XV. Du Purgatoire. »

Toute chose dont l’esprit peut mesurer l’étendue est petite : le cercle, qui chez les anciens exprimait l’éternité, pouvait être une image grande et vraie ; cependant il nous semble qu’elle tue l’imagination, en la forçant de tourner dans ce cerceau redoutable.

862. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Cette touchante religion du moyen âge, et qui est restée entière dans les mœurs méridionales, cette religion que la momerie de Louis XI n’a pu flétrir et qui sied dans son indulgence au sexe aimant, se retrouve tout à fait celle encore de l’âme poétique que nous tâchons d’exprimer. […] Plus tard ces lignes simples se chargeront un peu ; sans imiter les autres, on se répétera soi-même ; on retombera dans les situations déjà exprimées, dans les sentiments d’abord produits : c’est inévitable. […] Si l’une exprime cette idée fixe par Fanny Butler, par le Marquis de Cressy, par tous ses romans, l’autre la déplore par toutes ses poésies. […] Dans des lettres à une amie, Mme Derains, elle revient sur cette misère des logements à trouver, et elle exprime en paroles vivantes le trouble moral et le bouleversement de pensées qui résulte de ces déplacements continuels : « Ma bonne amie, vous me dites des paroles qui résument des volumes que j’ai en moi.

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