En premier lieu le public se trompe rarement quand il définit en general les personnes qu’on vient de citer comme un exemple de ses injustices, quoiqu’il les louë ou qu’il les blâme à tort quelquefois, sur un évenement particulier.
La Bruyère donne l’exemple trop souvent imité des théories imaginées par les écrivains pour se mettre en paix sur leurs défauts.
Exemple qui vient d’en haut, et qui, nous l’espérons, sera suivi !
L’auteur de Werther, s’il a jamais un moment ressemblé à son héros, serait une belle preuve de cet apaisement graduel, dont on pourrait citer d’autres exemples moins contestables. […] etc. » Voilà bien la femme saintement pénétrée des idées de devoir et de travail, telle que la société nouvelle de plus en plus la réclame, telle que Mme Guizot sera toute sa vie ; sortie des salons oisifs et polis du dix-huitième siècle, et l’exemple de la femme forte, sensée, appliquée, dans le premier rang de la classe moyenne. […] Dans un article des Archives littéraires (tome III, page 395) : « Les anciens, écrivait-elle, ont dit souvent rapide comme l’éclair ; mais, si je ne me trompe, rapide comme la pensée doit être d’une origine moderne. » Sur ce point particulier elle se trompait, comme Boissonade (édit. d’Aristænète, page 318) et Dugas-Montbel (Observations sur l’Iliade, livre XV) l’ont montré par beaucoup d’exemples.