Le poète a le don des larmes ; il en verse quelques-unes pour essayer de nous attendrir. […] Je voudrais essayer ici de faire sentir ce défaut, de le faire toucher du doigt. […] Le poète essaie vainement de faire comprendre à ces bonnes gens, tout voisins de la nature, ce que c’est que la douleur de Jacopo Ortis, et ce que c’est que l’indignation de Tacite ; il ne réussit qu’à les ennuyer et à les étonner. […] Les cœurs s’ouvrent sans défiance, ils se soudent tout de suite… » Est-ce Bernardin de Saint-Pierre encore qui dans cette scène, jolie d’ailleurs, où Graziella, pour mieux plaire à celui qu’elle aime, essaie de revêtir la robe trop étroite d’une élégante de Paris, est-ce lui qui viendrait nous dire, après les détails sans nombre d’une description toute physique : « Ses pieds, accoutumés à être nus ou à s’emboîter dans de larges babouches grecques, tordaient le satin des souliers… » Ce défaut, dont je ne fais que toucher quelques traits, est presque continuel désormais chez M. de Lamartine ; il se dessine et reparaît à travers les meilleurs endroits.
Les personnages sont des fantoches absurdes et leurs conversations essaient seulement d’être drôles. […] [Henri de Régnier] Henri de Régnier essaya d’être un poète noble et réussit à être un versificateur facile et symétrique. […] En attendant l’ouverture, lointaine j’espère, de la succession, Henri de Régnier essaie de gagner quelque argent dans le roman.
Pour les en tirer, on essaierait vainement de changer l’ordre des choses. […] Voltaire avait essayé les sciences exactes pour être universel. […] On avait voulu un instant essayer de l’arrêter. […] En vain essaierais-je de réduire M. de Sèze à un mérite littéraire. […] D’une voix paternelle, il essaya de calmer une tempête dont les flots ne connaissaient aucun respect.
Taine est mort, hier, 5 mars… Je supplie les lecteurs de m’excuser si, à cette heure tardive de la soirée, j’essaye de rédiger quelques notes sur ce mort illustre. […] Je m’arrête encore dans ce raccourci que j’essaye de tracer de l’influence de Taine sur la pensée française.