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1387. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »

Voilà le récit vrai de l’espèce de fatuité un peu barbare que Sainte-Beuve m’attribue en composant ces vers. […] Mais, à cela près, il eut tous les talents qu’on peut emprunter à la terre, et que le ciel ne donne pas directement et mystérieusement à l’espèce humaine.

1388. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Quoi qu’il en soit, distinguons en Angleterre, comme en France, divers ordres de spectateurs, qui viennent chercher au théâtre différentes espèces de jouissances. […] La confusion de toutes les espèces de drames est l’un des caractères de l’enfance ou de la vieillesse prématurée de l’art.

1389. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »

Il a cette espèce d’ivresse devant la nature qui fait la peinture chaude, sans altérer la lucide précision de l’œil. […] Il y a même dans René un dilettante de la révolte et du crime qui se fait une volupté d’être seul contre toute la société : « Se sentir innocent et être condamné par la loi était dans la nature des idées de René une espèce de triomphe sur l’ordre social ».

1390. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Qui ne sent à première vue combien l’espèce de relâchement dans lequel nous vivons, par des causes qui ne sont pas toutes mauvaises, rend nécessaire une ferme croyance sur ce point ? […] Il nous manque peut-être une certaine espèce de rêverie solide, propre aux grands poëtes du Nord ; une certaine richesse d’imagination, propre à ceux du Midi.

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