Gaston, Duc d’Orléans, disoit plaisamment, à l’occasion du mariage d’un Auteur pauvre avec une Demoiselle qui n’étoit pas riche, que la faim & la soif se marioient ensemble.
Voici une image puis une autre et leur ensemble constitue une vibrante émotion. […] Je m’absoudrai du tout ensemble. […] Elle est « l’ivresse de totaliser, le délire des ensembles, la joie de la synthèse ». […] Non seulement elle unissait en toute réalité les hommes qui la bâtissaient ensemble. […] Or la nature est un ensemble de sensations qui s’écoulent et fuient sans fin.
Mais le tissu habituel de ses lettres est plus uni et ne roule que sur de minces détails touchés avec complaisance et qui perdraient à être détachés ; une partie du charme est dans la suite même et dans l’effet de l’ensemble. […] Il y a ici ce qu’on ne rencontre pas toujours chez Cowper, une vue d’ensemble, de la gradation, de la perspective. […] Mais il en résulte aussi que Thomson est un descriptif plus large et un peintre qui a le coup d’œil d’ensemble ; il y a des masses chez Thomson.
Philosophie, musique, roman, comédie, peinture, médecine, amours, luxe et misère, noblesse et roture, tout cela vit ensemble, rit ensemble ; et quand ces intelligences barbues et ces plâtres vivants habillés de satin sont partis, il reste ici pendant deux jours une odeur de punch, de cigare, de patchouli et de paradoxe, à asphyxier les bourgeois. […] Comme beauté et grandeur de dessin, j’admire, dans cette effrayante série de malfaiteurs qui s’intitule le Chemin de Toulon, la scène des deux bandits qui, dans un site aussi âpre et aussi dépouillé que celui des gorges d’Ollioules, se prennent de querelle et ont ensemble des mots.