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1115. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Mathilde de Toscane »

Et lui, Renée, lui qui a le goût et le sens, ces deux grands avertissements critiques, ces deux consciences de ce qui fait la force et la beauté littéraires, a-t-il donc pu oublier que, pour écrire l’histoire de Grégoire VII, presque autant que pour la penser, il faut avoir en soi cet absolu que Grégoire avait dans le génie, dans le caractère, dans la foi, et que ceux qui ne l’ont pas dans la pensée ne peuvent s’empêcher d’admirer ?

1116. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Malheureuse idée, qui, si elle ne l’a pas perdu, l’aura probablement empêché de se trouver !

1117. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

En vertu d’un de ces despotismes grotesques de la bêtise qui sait s’imposer, le mépris mérité par des écrivains aussi inférieurs et aussi plats que les Anquetil et les Dulaure, par exemple, n’empêche nullement leur influence de s’exercer, même sur des esprits moins bas qu’eux ; et c’est ainsi que nous ignorons, tous ou presque tous, notre propre histoire.

1118. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire de la Révolution »

Castille, qui a du talent, et que les lauriers de Thiers, Lamartine et Louis Blanc empêchaient de dormir, ne s’est pas contenté d’imiter ces historiens célèbres par le choix d’un sujet dont le public du xixe  siècle ne se blasera pas d’ici longtemps, mais il a voulu concentrer d’un seul coup leurs trois œuvres historiques dans la sienne.

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