Mais tout espoir n’est pas perdu, puisqu’elle pleure et qu’elle sait pleurer ; l’eau des larmes est un philtre avec lequel les femmes opèrent des magies. […] Les accusations arrivent trop tard, elles semblent fabriquées pour le besoin de la cause ; des actions véreuses, des pêches en eau trouble, d’anciens trous faits à de vieilles lunes ne suffisent pas pour rendre subitement odieux un caractère qui, jusque-là, n’avait pas semblé déplaisant. « Vous m’ennuyez à la fin !
On voulait achever le Louvre, faire venir des eaux, découvrir les quais de la Cité, etc. etc. […] Là, d’antiques forêts, un vallon solitaire, Où le daim vagabond paît l’herbe des tombeaux, Quelques sapins épars, un torrent dont les eaux Roulent avec fracas à travers la bruyère ; Le tonnerre grondant sous un ciel nébuleux, Et des vents et des flots le sauvage murmure ; Aux gothiques débris d’un cloître ténébreux La fougère mêlant sa funèbre parure, Tout enchante mes sens, tout en ces sombres lieux D’une sublime horreur épouvante mes yeux.
Nous sommes écœurés de ces idées, mais la majorité des esprits les avale comme l’eau et passe par leur ivresse avant d’arriver à leur corruption. […] » Il y a des groupes pathétiques et naïfs, mais parmi les naïfs vous avez celui de l’eau apportée dans le chapeau de Daniel-Lara pour laver une bottine crottée ; et parmi les pathétiques, la jeune fille vue sur le rocher de Trouville en attitude de Corinne, sans harpe, sur le cap Misène.
Ce n’est plus croire à la rédemption que de parler ainsi ; c’est voir l’univers et l’humanité comme avant la venue, comme avant Job, comme en ces jours sans soleil où l’esprit était porté sur les eaux.