Elle a dans l’esprit, je le veux bien, des besoins dramatiques, mais elle n’en a point la puissance.
En effet, si on ne veut pas rester simplement dans la contemplation extérieure, et par conséquent bornée, des chefs-d’œuvre laissés par le plus grand des poètes dramatiques, il faut pénétrer par l’analyse dans les profondeurs de son talent, qui s’ouvrent toutes, en tout talent, ces profondeurs, sur les choses morales de la vie.
De Girardin s’est posé en poète, en faiseur de fiction, en peintre dramatique.
Poète, historien, romancier, auteur dramatique, et finalement imprimeur pour s’imprimer soi-même, comme il a été son propre majordome et son propre concierge à lui-même dans son baroque château, chinoisement gothique, de Strawberry-Hill, cette espèce d’éléphant en porcelaine dont il fut, jusqu’à son dernier jour, l’orgueilleux cornac.