« J’aime à voir ces petites bêtes qui font remercier Dieu de tant de douces créatures dont il nous environne. […] qu’il est doux, lorsque la pluie à petit bruit tombe des cieux, d’être au coin de son feu, à tenir des pincettes, à faire des bluettes ! […] Rien n’est plus doux et plus pur, on dirait que c’est quelque tout petit esprit de feu qui chante. […] Cette fleur est bonne et douce pour les rhumes, et, comme la vertu cachée, son parfum la décèle. […] Sa douce mort ne m’éveilla pas ; jamais âme ne sortit plus tranquillement de ce monde.
Clément VI était trop doux pour se venger sur un tribun qui avait dépassé ses pouvoirs, mais qui avait agi cependant comme mandataire du pape. […] Je ne sais trop que vous en dire : son caractère est doux, et les fleurs de son adolescence promettent beaucoup ; j’ignore quel en sera le fruit, mais je crois qu’il sera un honnête homme. […] Benintendi viendra à son ordinaire passer les soirées avec nous ; est-il rien de plus doux et de plus aimable que son commerce ? […] … Du jour où tu disparus la mort commença à devenir une douce chose ! […] Cette mort fut douce, poétique, amoureuse et sainte comme sa vie.
Elles traversent, comme Aréthuse, l’onde amère ; elles résistent au feu, comme ces enfants de l’Écriture que leur bon ange sauva, et qu’il rafraîchit même d’une douce rosée dans la fournaise. […] Elle ne doutait pas de son fait, de sa douce magie, de sa vertu. […] Il dut y avoir autour d’elle, à de certaines heures, bien des violences et des révoltes dont cette douce main avait peine ensuite à triompher. […] Un autre chapitre traiterait de la conquête aisée que Mme Récamier fit à Lyon du doux Ballanche, lequel se donna du premier jour à elle, sans même le lui dire jamais. […] C’est de là que son doux génie, dégagé des complications trop vives, se fit de plus en plus sentir avec bienfaisance.
C’étaient les plus douces heures muettes de la journée d’été. […] Brisez aux pieds du Christ ce cœur doux et fragile. […] a-t-il rien de plus doux ? […] J’appris des laboureurs et des batteurs de grain Ce rythme indéfini qui dans l’écho s’achève ; Que de soirs, j’ai trouvé, dans ce vague refrain, Enfant, un doux sommeil, jeune homme, un plus doux rêve ! […] Moi qui connais l’aïeul, l’épouse et les enfants , je puis attester que l’idéal apparent de ces doux vers n’est que la plus exacte réalité.