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895. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29

Du moins, rendons-lui cette justice, c’est que sous la logomachie révolutionnaire, l’uniforme de son opinion, et qui lui était imposée, il avait, en sa qualité de bonapartiste, le sentiment vrai de l’honneur militaire de la France, et la douleur des traités de 1815 fut la seule chose peut-être, dans sa conduite et ses écrits, qui ne fut pas une consigne, un texte appris, arrangé et pédant, « un devoir extérieur », comme dit le cardinal de Retz.

896. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Créqui »

Les préoccupations modernes et ce que j’ose appeler la fausse indulgence de ce temps, cette espèce d’étendue qui peut voir tout, mais qui ne doit pas accepter tout, ont, sinon fêlé, au moins rayé cette glace de Venise dans laquelle devrait nous apparaître Madame de Créqui, cette femme qui avait mis à tremper un esprit à la La Rochefoucauld dans les eaux attendrissantes et vivifiantes des pensées chrétiennes, probablement pour qu’il ne se pétrifiât pas de douleur, de misanthropie et de mépris !

897. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »

La Révolution de la fin du siècle, qui précéda la venue de l’auteur des Contes fantastiques, avait, par ses malheurs et ses péripéties, excité jusqu’à la douleur le système nerveux de l’Europe.

898. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »

À côté de Livingstone, le Titan des Titans, il y a des géants de sa race qui ont comme lui des douleurs grandioses, des indolences superbes, des mépris pour ce qui les dévore, et qui mettent en action, et quelle action !

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