La mort d’un neveu, fils aîné de ma défunte sœur, nous a plongés dans la plus vive douleur. […] Prenons courage : nos peines, nos douleurs ne sont que pour un temps limité par sa providence, et la récompense sera éternelle.
… Toujours dans les délices, j’aspire à la douleur !… » — Aspirer a la Douleur, n’est-ce point aspirer à l’Infini, car qu’est-elle alors, sinon la meurtrissure de l’âme s’aheurtant aux limites de notre nature, qu’elle ne veut pas renoncer à dépasser ?
Est-ce encore pour être plus vrais, plus réels, plus modernes, qu’ils ont oublié la miraculeuse influence de la croix sur cette orgueilleuse, simplifiée seulement par la douleur ? […] Mais ce n’est pas seulement cela que j’aurais voulu… René Mauperin n’aurait pas été moins grande et elle n’aurait plus été incroyable, si, bien avant de mourir, la religion, plus forte que la douleur, lui avait redonné la grâce de son sexe ; car je ne connais que la religion qui soit plus forte que ce bête d’orgueil !
Laërte se consolait comme il pouvait, dans sa vigne, de son incurable douleur depuis le départ d’Ulysse.