Il est bien exact que nous demandons au romancier réaliste des inventions et non absolument des choses vues, des créations de son esprit, et non des faits divers ; mais inventions et créations qui donnent, plus que choses vues et faits divers, la sensation du réel. […] De ces histoires si nombreuses, si diverses, aucune ne dépasse le personnage, ne l’absorbe, ne le noie dans son ombre. […] Des hommes divers qui composent Montesquieu, on voit qu’il en est un qui écrira l’Esprit des Lois. […] Ses penchants sont très divers, comme chez un homme qui a beaucoup d’intelligence et peu de passions. […] Sa facilité est incroyable pour se placer successivement à plusieurs points de vue très divers.

Nous goûterons une volupté plus profitable à envisager les beautés sous leurs diverses faces, qu’à nous appesantir sur les défauts qui leur sont contraires. […] Enfin la réunion de ces diverses conditions remplies ne produit-elle pas le complément du récit en vers d’une action héroïque et merveilleuse ? […] « Quels que soient de nos temps les jugements divers, « Le joug des Musulmans menaçait l’univers. […] Adam fait, dans le chant qui suit, le narré de sa naissance, de son transport dans Éden, de la formation de sa compagne et de leurs sensations diverses à l’aspect de la nature. […] Après les divers mouvements de la fiction, le géant quitte sa forme, et les lieux où il apparut reprennent leur assiette naturelle.

Cette objection, Monsieur le Ministre, je vous l’ai présentée ; vous avez obligeamment admis qu’elle n’était pas sans valeur, et vous avez daigné m’autoriser à faire précéder le « Rapport » proprement dit de Réflexions sur la personnalité de l’esprit poétique de France à divers moments de notre race. […] On pourrait se demander si, comparaison faite des possibilités littéraires des diverses époques, il n’y a pas plus d’audace, en effet, dans les tentatives shakespeariennes de Ducis, doux, classique effrayé, que dans celles d’Alfred de Vigny, jeune romantique hautain. […] Quelle œuvre, nombreuse, diverse, fière et bonne, heureuse ! […] Au contraire, il se produisit entre ceux qu’on appelle encore parnassiens et qu’on appellera toujours ainsi, — résignons-nous, mes frères, — une extraordinaire divergence d’inspiration, et leur œuvre qu’on incline à présenter comme collective est, au contraire, infiniment éparse et diverse. […] Chez aucun poète moderne, les vers-libristes exceptés, ne se rencontre, si brisé que soit son rythme, un seul alexandrin dont la « dislocation » n’ait eu, rarement peut-être, n’importe, quelque exemple, à diverses époques de notre littérature poétique.

Il veut croire au ciel et à l’enfer, mais il appelle de ce nom les conditions successives plus ou moins heureuses que les âmes rencontreront dans les diverses planètes après leur mort. […] Ce sont les vents, les fleuves, les divers aspects du soleil, bref, les puissances naturelles, non pas transformées en hommes, comme chez Homère, mais intactes et pures. […] À mesure que la substance primordiale s’éloigne d’elle-même, elle empire, et les divers degrés de son émanation continue ne sont que les divers degrés de sa dégradation croissante ; au premier rang le monde des Dieux et de la lumière, au second celui des hommes et de la passion, au troisième celui des bêtes, des plantes, de l’obscurité et de la matière. […] Il y en a pour tous les détails du culte et des cérémonies, pour les diverses sortes d’invocation, de prières, d’offrandes, de libations, d’ablutions, de vœux, de fumigations. […] L’esprit a fait le vide en soi-même, comme au moyen d’une machine, effaçant tour à tour les objets divers, les idées diverses, tout objet, toute idée, jusqu’à ce que sa substance se soit évaporée, et que sous cette absorption puissante il se soit réduit à un pur néant.