Il n’a pas ce genre d’imagination, difficile à dompter, qui maîtrise et entraîne un homme vers les spectacles pressentis par l’âme qui les aime et qui doit en recevoir l’impression à pleins bords et avec d’inexprimables frémissements.
II Ce livre qui, malgré le déboutonné de son titre, était un livre très difficile à faire, car c’est le catéchisme des filles à marier, commence, non par Dieu, comme le catéchisme ordinaire de Nos Seigneurs les Évêques, mais par l’homme et la femme, lesquels sont, du reste, les dieux de ce temps humaniste et laquais, qui porte la livrée d’Hegel sur toutes les coutures.
Carlyle, dans son Histoire de la Révolution française, — si prodigieusement difficile à traduire, de l’aveu même de Philarète Chasles, ce Français-Anglais par la plume, le seul homme peut-être qui fût capable de triompher des difficultés de la langue et du génie de Carlyle, et qui essaya un jour, mais se fatigua et rentra bientôt dans son vagabondage et son lazzaronisme littéraires, — Carlyle est, en histoire (ce qu’on n’avait jamais vu !)
L’amuser sur de Maistre, cet homme imposant, était difficile.