La ville d’Hypate célébrait tous les ans, par quelque farce ou mystification pareille, la fête du dieu du Rire. […] Alors la fourmi, ce petit insecte qui habite la campagne, appréciant une difficulté si grande, prit en pitié les malheurs de l’épouse d’un dieu puissant.
Il adorait Shakespeare comme les anciens Gaulois adoraient dans une forêt druidique le dieu qu’il ne leur était pas donné de voir face à face, et il était vrai de dire de lui : …………………..Tantum terroribus addit, Quos timeant non nosse deos ! […] Ducis est sur le point de lire son OEdipe aux comédiens (février 1775) et il n’attend pour cela que le Carême : « Me voilà toujours ici, en attendant que la cendre du saint mercredi qui s’approche fasse tomber toute cette fureur de fêtes et de danses qui tournent les têtes : on ne pourrait pas entendre mon Œdipe avec des oreilles pleines du bruit des orchestres et du tumulte des bals. » Cependant, déjà revenu de la Grèce à ses dieux du Nord et à Shakespeare, il a choisi Macbeth pour sujet de pièce nouvelle : « Tout le monde me gronde ici, mon cher ami, écrit-il de Versailles à Delevre, à cause du genre terrible que j’ai adopté.
Homère est le roi et presque le dieu des Anciens ; mais il y a bien des rangs au-dessous : Euripide, après Sophocle, y figure ; Théocrite, un des derniers, n’y messied pas ; et chez les Latins, Horace, Tibulle, Properce, même Ovide. […] ……………… Je m’abreuve surtout des flots que le Permesse, Plus féconds et plus purs, fit couler dans la Grèce ; Là, Prométhée ardent, je dérobe les feux Dont j’anime l’argile et dont je fais des dieux.
250 Dante, Pétrarque, ces mélodieux amants ont pu noter l’an, et le mois, et l’heure, où le dieu leur vint ; ils ont eu l’étincelle rapide, sacrée, le coup de tonnerre lumineux. […] Dieux !