C’était un éclair sur sa destinée. […] L’art qui l’idéalise doit en suivre la destinée.
Il n’a aucune conclusion arrêtée et ferme dans l’esprit sur les grands problèmes de la destinée spirituelle ; mais il a des impressions d’enfance et des instincts. […] Comparez cela à la destinée de Vauvenargues, pauvre, malade, défiguré, presque aveugle, mourant à trente et un ans, criblé de petites dettes, grandes comme des trous de crible ; espèce de Job qui manquait jusque de fumier !
Son visage fut le meilleur de sa destinée. […] Tout, et non pas seulement dans son âme, mais dans sa destinée.
Il n’y a que la Philosophie, la victime habituelle des idées fausses, qui puisse être victime à ce point des sentiments faux et qui soit destinée à confondre l’affection et la mauvaise rhétorique avec l’expression des cœurs vrais ! […] — un autre aurait été plus doux pour mon cœur, celui de votre CONCUBINE et de votre fille de joie, espérant que bornée à ce rôle j’entraverais moins vos glorieuses destinées. » On a vu dans ce dernier mot une abnégation à la sainte Thérèse, quelque chose qui, déplacé de l’ordre divin dans le désordre humain, rappelait le cri sublime de la religieuse espagnole : « Quand vous me damneriez, Seigneur, je vous aimerais encore, même en enfer !