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903. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »

L’auteur montre que Richard Wagner avait une connaissance profonde et détaillée du moyen âge ; il ne fait pas étalage de son érudition dans Lohengrin, mais chaque détail est exact, et en beaucoup d’endroits une parole qui paraît sans importance au vulgaire, est pleine d’intérêt pour le savant. — En un seul point Wagner ne s’est point conformé à l’exactitude historique, — c’est en faisant célébrer le mariage de Lohengrin et d’Elsa à l’église ; l’action de Lohengrin se passe au commencement du dixième siècle, or ce n’est guère que vers les onzième et douzième siècles que l’église parvint à imposer le mariage religieux, et dans les descriptions de mariages avant cette époque il n’est jamais question de cérémonies religieuses. […] Initié déjà aux grandes conceptions de Richard Wagner, le public a pu pénétrer dans le détail de certaines œuvres et de certaines théories ; les questions historiques nous ont aussi préoccupés, et nous avons fait au « document » la part la plus large possible.

904. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78

Je ne relève ces premiers détails que pour montrer que nous ne pouvons nous attendre, dans ce récit en prose, à trouver toute la vérité et la réalité sur un sujet qui, simplement exposé, nous intéresserait tant. […] Je ne ferai que courir sur la préface dans laquelle Raphaël, ce meilleur ami de l’auteur, nous est représenté et décrit dans les moindres détails de sa beauté avec plus de coquetterie et d’application, mais avec moins d’agrément, selon moi, que nous n’en avons vu l’autre jour à cette jolie Mme de Courcelles s’asseyant devant son miroir.

905. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »

Le détail de ses recherches ne peut trouver place ici. […] Je ne puis entrer dans le détail de ces discussions, qui sont du ressort exclusif des anatomistes.

906. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »

De ce fond défectueux, il ne peut naître que des détails non moins ridicules : tel est celui-ci, V. 21. […] La manière dont le renard répète sa leçon, la comparaison de Patrocle revêtu des armes d’Achille, sont des détails très-agréables, et du ton auquel La Fontaine nous a accoutumés.

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