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931. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

Trésor, comparativement à l’effusion d’intelligence, lui, modique selon mes calculs et je n’en cache une satisfaction ; mais absolu : il suffit, prélevé pour le principe, à un délicat et légitime emploi. […] Surtout la métrique française, délicate, serait d’emploi intermittent : maintenant, grâce à des repos balbutiants, voici que de nouveau peut s’élever, d’après une intonation parfaite, le vers de toujours, fluide, restauré, avec des compléments peut-être suprêmes.

932. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

C’est encore cette finesse qui saisit les nuances les plus délicates, cette propriété qui les fixe, cette clarté qui les rend visibles. […] Les Lettres persanes, et plus tard les Considérations avaient persuadé aux lecteurs qu’on peut sans travail s’instruire des choses les plus délicates de la politique et de l’histoire, et devenir profond en s’amusant.

933. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

Marquer cette nuance délicate était un trait de génie ; la peindre était le plus difficile de l’œuvre. […] Là aussi il y a un pinceau, non plus délicat que celui de Bernardin de Saint-Pierre, ni mieux conduit, mais plus hardi et plus riche.

934. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335

. — Il devrait encore étudier à fond l’action de la littérature sur les mœurs, étude à la fois longue et délicate, dans laquelle on ne saurait trop se mettre en garde contre les affirmations erronées ou hasardées. […] Le roman de Rabelais, si l’on en croit La Bruyère, n’est-il pas par endroits « le charme de la canaille » et par d’autres « le mets des plus délicats » ?

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