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374. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rigault » pp. 169-183

Vous vous rappelez l’aimable Joubert, le délicat des délicats, ce platonicien meilleur que Platon, qui sentait l’antiquité en maître et qui a déjà l’air d’un ancien, quoiqu’il soit d’hier ?

375. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Joubert » pp. 185-199

Personne plus que lui n’a été fait pour conquérir et captiver les délicats de l’avenir, s’il y a encore des délicats dans l’avenir, si nous ne sommes pas arrivés à l’époque du gros, du grossier, de l’opaque en tout, et s’il est permis de dire que nous comprenions encore quelque chose à l’idéal, au transparent et à l’exquis !

376. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Bourges aime la littérature, les délicates et intimes jouissances qu’elle donne à ses élus. […] Ses brillantes facultés se paralysent, son cerveau se vide de toutes les choses délicates qui l’ornaient. […] je dois toucher ici à un point délicat et douloureux. […] Maurice Barrès lorsqu’il sacra le général, en ses délicates gloses. […] Comme il met à nu, de sa main délicate et souple, ses ressorts les mieux dissimulés !

377. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIII » pp. 291-293

On est tenté d’en vouloir à la politique d’avoir ainsi détourné de sa voie, abreuvé et noyé dans ses amertumes, une nature si fine, si délicate, si faite pour goûter elle-même les pures jouissances qu’elle prodiguait.

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