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988. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Ce qu’il y a de curieux, c’est que cette imagination avait le côté hallucinatoire de ces petits romans, que les enfants inventent, et jouent tout seuls, dans des coins noirs de chambre. […] C’est curieux cette figure de la tata, de cette vieille dévouée, qui avait douze cents francs de rente, et qui s’était faite domestique de son neveu, et ne voulait personne pour l’aider dans ce service, où elle mettait une adoration jalouse.

989. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400

Alors, soit dans l’atelier élégant et curieux que le tableau d’un peintre d’intérieur a fait connaître au public, soit plutôt encore dans un atelier retiré et plus modeste où elle se rend tout à fait inaccessible, — là, devant des modèles, ou ceux des maîtres ou ceux de la nature vivante, elle travaille et jette sur le papier ses aquarelles hardies et franches qui luttent de vigueur et d’éclat avec l’huile.

990. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218

Il se garde encore plus de ces excursions érudites qui sont si fort à la mode aujourd’hui, et qui consistent, à propos de chaque auteur, à ramasser tout ce qu’il y a de curieux, d’utile ou d’inutile sur son compte, et à en charger, à en bourrer le texte ou le bas des pages.

991. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — I » pp. 219-230

Félix Bovet, placé à la source, avait, lui aussi, préparé un travail ; il en a donné au public quelques extraits, et en a surtout communiqué les précieux éléments à tous les curieux qui le visitaient.

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