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3583. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »

Pasquier, loin de préférer M. de Talleyrand qu’il venait de voir de trop près à l’œuvre en tant que ministre, avait pour M. de Richelieu un tout autre goût et une tout autre estime ; mais il avait cru devoir aux bienséances du nouveau régime constitutionnel qui s’inaugurait, de ne point passer sans intervalle ni transition d’un Cabinet dans l’autre. […] Imposé à l’Université, en qualité d’inspecteur général, dans le temps du triomphe de la Congrégation, il s’y rendit, célèbre d’emblée, et y prit ses grades par une bévue : il crut et il fit imprimer dans je ne sais quel de ses livres que Romulus, après une victoire, avait, consacré Jupiter les armes d’un certain roi Férétrius.

3584. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »

fait le marchand, le bonheur ne joue pas, il calcule. » Le moine vient à son tour : — « L’heureux croit, mes frères, la beauté prie. » Mais tout à coup : — « Malédiction !  […] Trop sensé et de trop bon goût pour ne pas admettre et respecter les rangs, il n’est pas de ceux qui croient à la distinction des classes.

3585. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre I. Roman de Renart et Fabliaux »

Le railleur n’en veut pas aux raillés, et ce n’est pas si fréquent qu’on pourrait croire. […] L’un d’eux nous conte, avec une décision crue de style, la « ribole » de trois commères parisiennes qui, après une longue séance au cabaret, sont ramassées dans le ruisseau, ivres, noires de boue : on les croit mortes, et on les jette au charnier des Innocents où elles se réveillent le lendemain, la face couverte de terre, des vers dans les cheveux80.

3586. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »

Mais, à la fin du Miroir de l’âme pécheresse dans l’édition de Paris de 1533, sous les auspices donc de la reine de Navarre, Marot fit imprimer un psaume, le Pater, le Credo, d’autres prières essentielles, traduits en français : surtout il avait, avant 1534, dédié à François Ier un Sermon du bon pasteur où l’on croirait entendre Calvin. […] Il crut de bonne foi qu’aimer, c’était jouir et dire d’agréables choses aux dames.

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