Je crois que la solution doit varier selon les contrées, les mœurs, les usages, le régime, le climat. […] Les médecins ne croiraient-ils point à leur art, ou feraient-ils plus de cas de l’argent que de notre vie ? […] Là il leur. fera observer les symptômes de chacune des maladies qu’il aura à traiter, leur indiquera les moyens d’en découvrir les causes, leur fera remarquer la marche que la nature suit le plus ordinairement, les indications qui se présentent à remplir, et leur rendra raison de la méthode curative qu’il croira devoir adopter.
Ce personnage est si parlant, qu’on croit lui entendre dire : voilà quelle sera peut-être ma destinée après quarante campagnes. […] Les françois me croiront sans peine. […] Il n’y auroit rien de certain en vertu des lumieres humaines, si quatre cens personnes qui s’entrecommuniquent leur sentiment, pouvoient croire qu’elles sont touchées quand elles ne le sont pas, ou si elles pouvoient être touchées sans qu’on leur eut présenté un objet réellement interessant.
Mancel, le biographe de Vaultier, avec une expression peut-être un peu sonore en parlant d’une chose qui rata d’une manière si honteuse pour ceux qui croyaient la faire éclater, — Frédéric Vaultier avait vingt-deux ans. […] Ils ne sont pas de ces Mémoires si chers en tout temps à la vanité française, mais plus que jamais à une époque d’importance personnelle où chaque circonférence se croit centre et où l’amour-propre vous prend familièrement le genou en vous disant : « Écoutez-moi ! […] nous avions rétrogradé jusqu’à Évreux. » Encore une fois, nous aimons qu’on rappelle ces détails et qu’ils soient signés par un homme de bien, témoin et dans l’action, pour qu’on les croie.
Nous l’avons cru d’abord. […] il ne s’agissait que d’être un homme simple et droit, que la Philosophie n’aurait pas gauchi à l’avance, pour recevoir pleinement dans son âme l’impression de ces faits énormes, sans analogues dans l’histoire, et avec lesquels on se croit quitte quand on a prononcé d’une certaine manière les mots bien vite dits de Barbarie et de Féodalité. […] Nous ne croyons point à l’innocuité des livres médiocres.