Il est évident que l’auteur n’a pas eu la pensée de créer une individualité, en le créant.
C’est le catholicisme qui lui a créé une pensée.
Pour cela, la philosophie pesa sur l’esprit de l’homme de deux manières, par les sciences qui ne s’adressent qu’à l’esprit et qui finissent par lui donner le vertige de sa force, et par l’effet du paganisme sur l’âme, influence — il faut le reconnaître — que le dix-huitième siècle n’avait pas créée ; qui existait depuis la Renaissance, mais qui, grossie chaque jour, avait fait avalanche sur la pente escarpée de ce siècle, où toutes les erreurs entassées avaient fini par se précipiter.
Il veut, comme tous les illuminés de la philosophie, réaliser une foi scientifique, et il n’y a pas d’âme mieux créée pour la foi intuitive que son âme.