Né dans la province de Tarragone vers l’an 348 de notre ère, tour-à-tour avocat, juge, préfet, puis appelé par ses talents à Rome et à la cour de Théodose, Prudence, dans sa vie toute laïque, ne pouvait atteindre à l’autorité et à la gloire des grands évêques dont s’honorait alors l’Église.
Il est l’historien de la Cour, en son Roi, ses Princes, ses deuils et ses fêtes, en son lieu, Versailles, qui en était comme la forme architecturale. […] Quiconque est ou fut de la Cour a droit à un portrait ou à une silhouette. […] Il avait connu la cour et les camps, la vie plantureuse de l’ancienne province, la pompe du royal Versailles ; il en conservait la mémoire et la transmit à son fils qui ne la perdit jamais. […] Il a traversé jadis de son pas fatigué la large cour pavée qu’on voit de ta rue/à travers la grille. […] Le voici à la Cour.
Rocher, qui a été depuis secrétaire du ministère de la justice et membre de la cour de cassation, et qu’une maladie heureusement guérie a éloigné passagèrement des grandes affaires. […] Elle me parla de ma mère, qu’elle avait connue à la cour dans son enfance ; de mes vers, qui révélaient, disait-elle, une fibre malade dans un cœur sain ; du danger de la solitude absolue à mon âge, qui fausse ou qui aigrit les impressions, ces sens du génie ; du bonheur qu’elle aurait à remplacer pour moi ma famille éloignée et à m’introduire dans la sienne comme un enfant de plus parmi les charmants enfants dont la Providence avait orné son foyer et consolé ses vieux jours. […] Toute la société aristocratique, politique et littéraire du faubourg Saint-Germain et de la cour, traversait, pendant les hivers, ce salon. […] Nous traversâmes une cour et nous entrâmes dans un appartement bas et obscur au niveau du sol, au fond d’un corridor.
jamais il n’a eu plus d’esprit qu’en peignant tous ces personnages de la cour de Louis XVIII et ce roi lui-même.