Pline nous dit que la statuë d’Hercule, qui présentement est dans la cour du palais Farnese, étoit reputée quand il écrivoit, et Pline écrivoit quand Rome avoit déja dépoüillé l’orient, l’un des beaux morceaux de sculpture qui fussent à Rome. Ce même auteur nous apprend encore que le Laocoon qu’on voit aujourd’hui dans une cour du palais de Belvéder , étoit le morceau de sculpture le plus précieux qui fut à Rome de son temps.
Accepté par l’opinion comme un homme de talent, d’un talent volontaire, retors, efforcé et sans enthousiasme, il passait, dans cet odieux siècle pratique, pour ce qu’on appelle, en clignant de l’œil, un malin, et il avait eu l’avantage de vivre à la cour de Napoléon III sur un pied excellent pour en écrire, sans illusion, l’histoire. […] ; Mérimée n’était pas, lui, de gaieté et de verve, capable d’être jamais un Triboulet… Il n’avait rien de cet enlevant qu’il aurait fallu pour divertir cette cour de Fontainebleau, qui n’était pas pourtant bien difficile en divertissements puisqu’elle avait fait d’Octave Feuillet son Molière.
Dans Le Moniteur du 4 février 1854, j’ai donné un article sur l’ouvrage intitulé Étude de l’homme, par M. de Latena, conseiller-maître à la Cour des comptes ; en voici une partie, jusqu’à l’endroit où je ne me suis pas fait comprendre : Écrire des pensées, résumer l’expérience de la vie dans quelques essais de morale, est une des formes naturelles à toute une classe d’esprits graves et polis.
La reine en cour, qui est une sainte, appuie le clergé et déplore ces discussions.