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1164. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416

Comme l’eloquence du corps ne persuade pas moins que celle des paroles ; les gestes aident infiniment la voix à faire son impression.

1165. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24

En effet, l’extrême lassitude et l’épuisement, qui suivent une longue contention d’esprit, rendent sensible que les travaux d’imagination font une grande dissipation des forces du corps.

1166. (1912) L’art de lire « Chapitre VII. Les mauvais auteurs »

La Bruyère les a bien connus : « Il n’y a nuls vices extérieurs et nuls défauts du corps [de l’esprit aussi, quoique moins] qui ne soient aperçus par les enfants ; ils les saisissent d’une première vue et ils savent les exprimer par des mots convenables : on ne nomme point plus heureusement.

1167. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Préface » pp. -

Mais ni l’un ni l’autre ne sont un roman, pas même le roman épique que l’admiration a voulu y voir… Il y a un diable dans La Tentation de saint Antoine, par Callot, qui applique malicieusement l’extrémité d’un soufflet à certaine partie du corps d’un autre démon, et qui souffle… comme un diable en gaîeté !

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