La pensée d’outre-Rhin, qui nous avait d’abord été révélée et préconisée par madame de Staël, continuait d’être interprétée chez nous par des disciples et des héritiers de cette femme célèbre.
Au siècle où nous sommes parvenus, continuent nos sceptiques, il n’est plus permis de faire des théories littéraires.
Les objets me paraissaient plats ; quand je causais avec quelqu’un, je le voyais comme une image découpée ; son relief m’échappait ; cette dernière sensation a duré extrêmement longtemps, pendant plusieurs mois d’une façon continue, pendant deux ans d’une manière intermittente.
Les œuvres où se continuait la précédente époque nous apparaissent noyées au milieu du fatras, des platitudes, des grossièretés, des violences sans caractère et sans décence, par où toute sorte d’écrivassiers flattèrent les passions du peuple, et les entretinrent honteusement sous prétexte de se mettre à sa portée.