Il le considère comme un voyant du ciel supérieur qui se penche frémissant au puits des grands vertiges ou s’accoude au bord croulant du problème sans fond. […] « L’auteur n’a pas fait œuvre d’occultiste scientifique et considère les connaissances hermétiques comme de l’érudition sans rapport avec sa méthode d’auto-magification ou sublimation de l’homme.
C’est là un ensemble si complexe qu’en voulant le considérer dans toutes ses manières d’être on risque de négliger toujours quelque chose d’important. […] Taine, au lieu d’étudier la littérature pour elle-même, l’a considérée trop souvent comme un moyen de mieux connaître la société dont elle exprime les mœurs, les tendances, les rêves.
C’est ainsi que la force d’analyse que nous usons à prendre conscience de nos émotions est soustraite à la force au moyen de laquelle nous les éprouvons : notre colère tombe sitôt que nous nous absorbons tout entiers à la considérer. […] Ils n’entrent en effet en relation avec tous ces objets du monde extérieur, ainsi qu’on vient d’en faire la remarque, qu’autant que leur sensibilité est encore affectée par eux : quelque joie à considérer les formes et les couleurs leur rend seule perceptibles les formes et les couleurs, quelque émotion, au contact des passions humaines leur permet seule de connaître les passions humaines.
Si l’on écarte tout ce que ce type a d’ignoble et d’excessif, que l’on considère l’adresse de ses machinations, ses malices, ses réparties, sa façon déconsidérer les femmes, oscillant entre la galanterie et la méfiance, son scepticisme superficiel, ce sont là autant de façons de penser françaises. […] Mais les plus clairvoyants considèrent que ce sont là des palliatifs plus que des remèdes.