Il en est le fondateur et le père… Ce que je ne saurais rendre, c’est cette parole sûre et souple, naturelle et élégante ; c’est cette aisance sans affectation, cette connaissance de son public, cet esprit toujours doublé de bon sens, cette malice voilée de bonhomie ; c’est l’art d’amener des citations heureuses, qui jettent sur le sujet de la lumière et de l’éclat ; c’est une lecture animée et fine, qui conserve aux chefs-d’œuvre la fraîcheur et la vie, qui nous fait voir des intentions et des nuances nouvelles jusque dans Molière ; ce sont enfin toutes ces qualités qui font de M. […] Worms-Clavelin encourage prudemment les comités radicaux, toujours bons à ménager, même lorsque la politique du ministère est modérée… » Nous retrouvons aussi deux autres vieilles connaissances, l’abbé Guitrel et l’abbé Lantaigne, déjà vu aux environs de l’orme du mail.
Les bambins, après cela, semblèrent « consommés dans la pratique de ces connaissances diverses ». […] Non : « elles tiennent au lieu où leur enfance a pris la connaissance du métier, où elles ont mérité leur rang ; on les y appelle par leur nom ; hors d’ici, elles ne seraient plus que des femmes qui cherchent de l’ouvrage… » De bon matin, elles sortaient des caves où elles avaient passé la nuit, à cause des obus ; les hommes âgés et les enfants les accompagnaient… « Rasant les murs, prudent, têtu, faisant le chemin qu’il doit faire, et à l’heure, le vieux Métier passe… » Je voudrais citer tout ce chapitre ; on y découvrirait l’âme d’un métier, l’âme des gens qui sont fidèles à un métier ; l’on ne saurait plus si le métier les ennoblit ou s’ils communiquent à une modeste besogne la noblesse de leur fidélité assidue : c’est un échange.
M. le prince de Conti, le condisciple et le protecteur de Molière, reçut les ambassadeurs de la façon la plus bienveillante : il leur accorda l’hospitalité sous sa tente, et lui-même il les présenta à Sa Majesté, qui prit connaissance du placet de Molière.
Son roman de début, La Première Passion, bien accueilli de la critique, accuse une langue originale, un sentiment très vif des choses de l’amour et une très réelle connaissance des dessous parisiens. — Enfin et pour être fidèle à ma conscience d’annotateur, il me faudrait citer tout au moins ici, avec les romans et nouvelles (quelques-unes sont exquises) de M.