Chateaubriand acquit une connaissance du passé peu profonde encore, mais très étendue pour cette époque. […] Ce fait et d’autres encore qui sont venus à notre connaissance, des conversations où l’on entendait le défenseur de Littré rendre hommage aux vertus comme aux talents des hommes les plus attachés au protestantisme orthodoxe ou au catholicisme libéral, attestaient une rare tolérance, et la tolérance est encore une des formes de la bonté. […] Ici point de festin souriant à la manière de Platon, de Xénophon et de leurs continuateurs de la Renaissance ; et pourtant c’est vraiment à une agape que Michelet nous convie, et celui qui nous invite, poète autant que Platon, n’est pas moins expert que Socrate dans la connaissance des hommes. […] C’est par cette plénitude de connaissances qu’il donnait la réplique à M. […] Comment en effet ces esprits, dont l’intuition est le privilège quotidien, dont la connaissance du passé constitue l’aliment continuel, ne verraient-ils pas plus loin dans l’avenir que des parvenus de la politique, législateurs improvisés, trop souvent étrangers à toute vue générale et ignorants des leçons de l’histoire ?
Et, sans doute, il serait inexact de prétendre que du même coup toute morale soit ruinée : les mêmes lois morales subsistent, quelle que soit d’ailleurs notre théorie de la connaissance ; mais ce sont d’autres bases qui soutiennent le vieil édifice. […] Brunetière ; car l’étendue de son savoir n’en a d’égale que la solidité, et la variété de ses connaissances n’en saurait être comparée qu’à la profondeur. […] Car on peut insister sur la « relativité des connaissances », il n’en reste pas moins qu’il y a, en littérature comme en morale, des points fixes. […] C’est à quoi lui servent l’étude du milieu, l’analyse des tendances de l’époque, la connaissance des contours du sujet. […] Car, mon pauvre monsieur, vous avez de bien vilaines connaissances… » L’entretien se prolongea encore quelques minutes, à mon très grand plaisir.
Les romantiques l’enrichirent, mais d’une façon bien hasardeuse ; ils manquèrent d’une connaissance approfondie des traditions de la langue. […] C’est la guerre de Crimée qui a été, pour les Français et les Russes, l’occasion paradoxale, périlleuse et très bonne, de faire connaissance et enfin de se lier. […] Il est allé plus loin que personne dans la connaissance des lois que la science peut établir ; et il révoque en doute la valeur absolue de la science. […] Aussi disais-je que Saint-Marceaux fut sauvé de la renaissance italienne par son goût ancien, sa connaissance de l’art médiéval. […] Il y avait Pan, la réalité universelle ; et il y avait notre connaissance de Pan, la philosophie.
Très choyées, ces six semaines en effet, par les chefs et par les élèves et par le personnel hospitalier, à commencer par le directeur, une ancienne connaissance de chez Alphonse Lemerre, qui voulut bien se mettre à ma disposition pour les mille et un petits détails concernant les menues commodités d’un tel séjour en de telles circonstances. […] (Sur le tard, je veux dire vers dix-sept ans au plus tard, Rimbaud s’avisa d’assonances, de rythmes qu’il appelait « néants » et il avait même l’idée d’un recueil : Études néantes, qu’il n’écrivit à ma connaissance, pas.) […] Quelque connaissance (mais imparfaite, hélas !) […] Le sujet dont je vous parlerai durant ces quelques instants pour moi si flatteurs et si émouvants, j’en ai certes quelque connaissance. […] La façon dont se fit notre connaissance pouvant présenter quelque intérêt pour l’histoire des Lettres contemporaines, il sied de la raconter en quelque détail.