Si l’on connaît sa nature, et si l’on s’applique à n’en pas altérer la pure et franche expression, on n’en a que plus de naturel. […] Que de fois arrive-t-il que, faute de se connaître, on écrit d’un style qui ne représente pas la personne qu’on est !
Qui est agile et terrible ; et, dans sa Forêt-Noire, le lourd caporalisme allemand, assailli par toutes les flèches qui sortent du bourdonnement parisien, pourra bien connaître le repentir que donnent à l’ours les ruches irritées. […] « Mais au lieu de s’expliquer et de se connaître, on se juge sur prévention, on se fâche, on s’enflamme, et l’humeur, comme la passion, continue à gouverner le monde.
Ils vous annonceront des déconvenues ; ils vous diront que la vie ne tient pas ce qu’elle promet, et que, si on la connaissait quand on s’y engage, on n’aurait pas pour y entrer le naïf empressement de votre âge. […] Le sommet de la vie vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vous n’en connaissez qu’une, celle que vous montez ; elle est riante, elle est belle, elle est parfumée comme le printemps.
Et aussi : — Donne-moi le loisir de converser avec Dieu et je te ferai connaître plus en détail sa volonté, qui est que tu sois grand. […] Trois hommes au moins l’ont connu depuis que les prétendus intellectuels ont perverti l’intelligence humaine, depuis que les sophistes, vendeurs de fausse science, ont triomphé des Socrate, donneurs de vraie sagesse.