Il conduisait au barreau son fils Drusus. […] Il conduisit avec prudence et vigueur la guerre contre les Pannoniens et les Dalmates, et soumit la belliqueuse province d’Illyrie. […] Germanicus calma les légions, et les conduisit à de nouvelles victoires, au nom de l’empereur. […] Il est saisi par les licteurs, entraîné hors de la salle, et, sous la garde des cohortes urbaines, conduit dans la prison. […] Et l’écrivain ne sera-t-il pas conduit à fausser les traits, pour créer des ressemblances, et à subtiliser, pour expliquer les différences ?
Et il les ignorera, s’il n’est conduit que par un instinct aveugle. […] Elle ne nous est donnée que pour nous conduire, & ne leur a servi que pour les égarer. […] Cependant elles sont la clef de toutes les Sciences & de tous les Arts : elles sont utiles, dans tous les temps de la vie, à quiconque en a su profiter : elles aident & favorisent les dispositions naturelles des ames heureusement nées, elles écartent le soupçon honteux d’ignorance & d’éducation négligée, elles ornent l’esprit, étendent les connoissances, conduisent directement aux sources premières du goût, ajoutent enfin un plus haut prix au mérite personnel de l’homme en place. […] En effet, à quoi peuvent servir la science & le mérite, quand la fortune & la protection disposent de tout, conduisent à tout ? […] Dans les uns, la licence la plus cynique sembloit conduire les crayons obscènes & grossiers du libertinage : dans les autres, non moins dangereuse, mais plus délicate & plus réservée, affectant même une certaine retenue, elle ne laissoit tomber qu’à moitié le voile sur la nudité.
III Nous voilà donc conduits à chercher ce que nous entendons par ces capacités et facultés. […] Car tout le détail et toute la durée des sensations intermédiaires se retrouveraient dans les images qui nous conduiraient en arrière jusqu’à cet événement ; il nous faudrait donc vingt-quatre heures pour nous rappeler une sensation de la veille. […] Telle est la suggestion ou induction spontanée ; elle se confirme et se précise peu à peu par des vérifications nombreuses. — En premier lieu, nous remarquons que ce corps se meut, non pas toujours de la même façon, par le contrecoup d’un choc mécanique, mais diversement, sans impulsion extérieure, vers un terme qui semble un but, comme se meut et se dirige le nôtre, ce qui nous porte à conjecturer en lui des intentions, des préférences, des idées motrices, une volonté comme en nous78. — En second lieu, surtout si c’est un animal d’espèce supérieure, nous lui voyons faire quantité d’actions dont nous trouvons en nous les analogues, crier, marcher, courir, se coucher, boire, manger, ce qui nous conduit à lui imputer des perceptions, idées, souvenirs, émotions, désirs semblables à ceux dont ces actions sont les effets chez nous. — En dernier lieu, nous soumettons notre conjecture à des épreuves. […] Il se produit en nous une certaine sensation brute de la rétine et des muscles de l’œil, laquelle évoque l’image des sensations musculaires de locomotion qui conduiraient notre main à deux pieds de là, selon tel contour ; le composé est une tache de couleur figurée et située en apparence à deux pieds de nous. — Nous avançons la main, et nous palpons la bille ; il se produit en nous une certaine sensation brute de froid, de contact uni, de résistance, laquelle évoque l’image des sensations tactiles et visuelles que nous aurions, si nous regardions ou nous touchions notre main droite ; le composé est une sensation de contact uni, de résistance et de froid en apparence située dans notre main droite. — Or, toutes les fois que nous avons répété l’expérience, chacun de ces deux composés a toujours accompagné l’autre.
tu viens avec moi et tu me conduis à mon insu où je dois aller. […] « Rienzi, dit-il dans cette lettre, est arrivé récemment à Avignon ; ce tribun autrefois si puissant, si redouté, à présent le plus malheureux de tous les hommes, a été conduit ici comme un captif… Je lui ai donné des louanges, des conseils : cela est plus connu que je ne voudrais peut-être ; j’aimais sa vertu, j’approuvais son projet, j’admirais son courage, je félicitais l’Italie de ce que Rome allait reprendre l’empire qu’elle avait autrefois. […] » « Elle me conduit par la main vers Dieu, son Seigneur. […] Ils ont tenu à avoir l’infâme gloire de me conduire toujours mendiant, comme Homère, à ma sépulture !