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327. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 121-125

Cette méthode est certainement la meilleure ; & pourquoi chercher des routes nouvelles, quand on peut marcher avec aisance & avec sûreté dans un chemin depuis long-temps connu pour conduire à la perfection ?

328. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

II Deux puissances principales conduisent les hommes : l’impulsion et l’idée ; l’une, qui mène les âmes sensitives, abandonnées, poétiques, capables de métamorphoses, comme Shakspeare ; l’autre, qui gouverne les âmes actives, résistantes, héroïques, capables d’immutabilité, comme Milton. […] Ainsi absorbé dans sa lutte et dans son sacerdoce, il demeurait en dehors du monde, aussi aveuglé contre les faits palpables que défendu contre les séductions sensibles, placé au-dessus des souillures et des leçons de l’expérience, aussi incapable de conduire les hommes que de leur céder. […] Cette seule pensée me conduirait à travers la vaine mascarade du monde, content quoique aveugle, quand je n’aurais pas de meilleur guide452. » Elle le conduisit en effet ; « il s’armait de lui-même », et « la cuirasse de diamant453» qui avait protégé l’homme fait contre des blessures de la bataille, protégeait le vieillard contre les tentations et les doutes de la défaite et de l’adversité. […] Confondu, il s’arrête, et au même instant les frères conduits par l’Esprit protecteur se jettent sur lui l’épée nue. […] Hespérus, qui conduisait — l’armée étoilée, s’avançait le plus éclatant, jusqu’à ce que la lune — se leva dans sa majesté entre les nuages, puis enfin, —  reine visible, dévoila sa clarté sans rivale, —  et sur l’obscurité jeta son manteau d’argent535.

329. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

il est conduit au bûcher. […] Il s’en est accommodé pourtant ; bien mieux, elles l’ont fait naître : chez Taylor, comme chez les autres, la poésie libre conduit à la foi profonde. […] Elle est un poëme, le plus grand de tous, un poëme auquel on croit ; voilà pourquoi ces gens la trouvent au bout de leur poésie ; la façon dont Shakspeare et tous les tragiques considèrent le monde y conduit ; encore un pas, et Jacques, Hamlet y vont entrer. […] Plusieurs femmes conduisaient son cheval, d’autres jetaient devant lui des mouchoirs et des écharpes, chantant : Saint, Saint, Seigneur Dieu. […] Ils montèrent donc à travers les régions de l’air, se parlant doucement à mesure qu’ils allaient, étant réconfortés parce qu’ils avaient traversé sans accident la rivière et parce qu’ils avaient de si glorieux compagnons pour les conduire.

330. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [« Pages extraites d’un cahier de notes et anecdotes »] » pp. 439-440

Elle aimait à parler des années anciennes et à initier ceux qu’elle appelait ses jeunes amis aux confidences d’autrefois : « C’est une manière, disait-elle, de mettre du passé dans l’amitié. » C’est donc elle qui parle autant et plus que moi dans ce que je vais dire : « La première passion de Mme de Staël, à son entrée dans le monde, a été pour M. de Narbonne qui s’est très mal conduit avec elle, comme font trop souvent les hommes après le succès.

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