Comme il est naturel, ce qu’il ne comprend pas il le nie. […] Mais on comprend par là qu’il ait mis du temps à voir clair dans son propre talent. […] Il les comprend et les pénètre tout entiers. […] Il comprend maintenant que les plus beaux rêves ne valent pas l’image de la vie aperçue directement. […] Daudet l’a bien compris.

Sens commun et sens social comme, il était compris de son temps, ce qui n’est pas à dire qu’il soit compris très différemment aujourd’hui, c’est toute « la philosophie de Molière » qui n’avait pas du tout de philosophie. […] La coquette par méchanceté comprend mieux la coquette par vanité ; mais elle se demande : « À quoi bon ? […] Alceste ne comprend pas et du reste n’a pas à comprendre que c’est dans ce salon qu’il veut qu’elle quitte et dans ce monde auquel il veut qu’elle renonce qu’il peut plaire plus qu’ailleurs à Célimène dans la mesure où elle peut aimer quelqu’un. […] Est-ce qu’une femme intelligente ne serait pas capable de comprendre ce qu’il y a de beauté dans un généreux ? Éliante n’aime passionnément personne ; mais elle comprend tout le monde et elle comprend très bien Acaste, Clitandre et Oronte comme des sots, et Philinte et Alceste comme des gens de mérite.

répondis-je, le Constitutionnel m’avait bien prévenu, si j’avais su le comprendre, que M.  […] Les poètes qui ne peuvent pas comprendre ces sortes de discussions, fort difficiles, M. Viennet, par exemple, et les gens qui ne veulent pas comprendre, demandent à grands cris une idée claire. […] Pour comprendre Swift, il faut un commentaire pénible, et personne ne se donne la peine de lire ce commentaire. […] Assurément, monsieur, je n’approuve pas votre théorie, mais enfin je crois la comprendre.

Ceux qui une fois dans leur vie ont respiré l’air de l’autre monde et goûté le nectar idéal, ceux-là me comprendront 39. […] La critique n’a guère été conçue jusqu’ici que comme une épreuve dissolvante, une analyse détruisant la vie ; d’un point de vue plus avancé on comprendra que la haute critique n’est possible qu’à la condition du jeu complet de la nature humaine et que, réciproquement, le haut amour et la grande admiration ne sont possibles qu’à la condition de la critique. […] Il n’y a qu’un moyen de comprendre et de justifier l’esprit moderne : c’est de l’envisager comme un degré nécessaire vers le parfait ; c’est-à-dire vers l’avenir. […] Je n’y comprends rien est sa dernière et souveraine condamnation, et combien il est facile à la prononcer ! […] Aucun esprit bien fait ne peut ne pas le comprendre. » Quand un homme sincère parle sur ce ton, je le crois toujours.