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2720. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Quand Fréron le harcelait de la gloire de Corneille et de Racine, je comprends que par dépit il fût tenté de diminuer leur part pour grossir la sienne.

2721. (1772) Éloge de Racine pp. -

Ce n’est qu’avec le temps qu’on a compris tout ce qu’il y avait d’admirable dans cette grande leçon dramatique donnée à tous les souverains.

2722. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

La littérature telle que nous la comprenons n’a pas seulement des goûts, elle a du cœur ; et quand le cœur a fait une partie du talent d’un écrivain, ce n’est pas à la gloire seulement, c’est à la tendresse de mener son deuil.

2723. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

Avant Charles II d’Angleterre, avant Jacques II, ce grand homme méconnu qui eut plus de conscience que de gloire, — ce que les hommes, qui font la gloire, ne comprennent pas et ne peuvent pardonner, — on n’avait point vu de rois en exil, ou si on en avait vu, c’était dans un exil armé, menaçant, toujours prêt à être le rebondissement de ces Dieux Termes de la Royauté qu’on avait jetés par-dessus la frontière qu’ils avaient si longtemps gardée, et qui s’opiniâtraient à revenir… Mais de rois prenant leur parti de la chose, vivant tranquillement dans l’exil, s’y engraissant, chanoines royaux de cet exil, ou s’y dégraissant de leurs majestés, on n’en avait pas vu.

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