/ 2169
2136. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Elle n’a pu encore nous informer de nos origines et de nos fins ; mais nulle doctrine n’a pu le faire avant elle sans se livrer à la plus complète fantaisie.

2137. (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357

Si romanesque n’est pas, comme dans la langue courante, synonyme absolu de faux, et si le romanesque ne sert qu’à l’agencement du drame et dans la juste mesure, va pour le romanesque dans le roman, puisque aussi bien la vie ne présente guère de drame complet ou tout d’une pièce et qu’il faut choisir entre le drame à commencement, milieu et fin, et la « tranche de vie » quelconque des naturalistes. […] Le grand monde y est aussi scrupuleusement dépeint, à peu près, que le monde bourgeois, ouvrier et paysan, dans les œuvres complètes de M. 

2138. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Voici cependant une autre raison : c’est que, — pour emprunter l’expression bien connue de Boileau, — Rodogune a vraiment marqué le midi de l’inspiration ou de la poésie de Corneille ; et s’il la préférait lui-même à toutes ses autres tragédies, c’est qu’il s’y retrouvait en quelque sorte plus complet et plus ressemblant. […] Parce que Phèdre est le plus beau rôle de femme qu’il ait tracé peut-être, le plus complet surtout, — toute la gamme, ou toute la lyre, dont les Hermione, les Bérénice, les Roxane, les Monime ne font chacune à son tour résonner qu’une corde, — le rôle aussi qui remplit la pièce, et qui attire à lui les effets de tous les autres, c’est donc aussi le rôle dans lequel toutes les grandes tragédiennes ont brûlé de s’essayer ; où elles ont pu mettre le plus d’elles-mêmes ; et où elles ont enfin laissé de leur talent ou de leur génie le plus illustre souvenir. […] Je ne pense pas qu’il soit besoin de vous démontrer la réalité de sa baronne ; mais voici, par exemple, son marquis de La Tribaudière, toujours entre deux vins, et ne faisant d’excès que de sobriété… Il s’était appelé le marquis de La Fare, et, autrefois, dans sa première jeunesse, son grand amour pour la charmante Mme de La Sablière avait fait l’étonnement et l’admiration du beau monde : Je fus voir hier à quatre heures après-midi, — nous dit le chevalier de Bouillon dans une lettre à Chaulieu, — M. le marquis de la Fare, en son nom de guerre, M. de la Cochonière, croyant que c’était une heure propre à rendre une visite sérieuse ; mais je fus bien étonné d’entendre, dès la cour, des ris immodérés, et toutes les marques d’une bacchanale complète.

2139. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211

Les divers morceaux de l’histoire Byzantine ne forment pas un tout complet, & les auteurs en sont ou flatteurs ou passionnés.

/ 2169