que Wagner a « voulu faire une œuvre chrétienne ? […] Autre chose encore est dans Lohengrin : ceux que le symbole n’effraie pas y verront une allusion à certains dogmes grandioses de la foi chrétienne.
J’allais oublier un original, un certain Fioupou, en grande dispute, par correspondance, avec Émile Saisset, sur le platonisme chrétien, et tout au logos, et parlant toujours et toujours exégèse… À l’heure présente, Barthet est le grand homme de l’endroit, un poète du Danube qui porte des souliers ferrés, et brandit un gourdin en l’honneur de Boileau… On y boit de la mauvaise bière, on y fait un mistron… Gavarni, qui n’y est allé qu’une fois, assure qu’on y scie les pommes de canne, quand elles sont en or. […] » Et là-dessus il s’élève contre la polychromie de l’architecture et de la sculpture, affirme que Pausanias n’a dit nulle part que les Grecs peignaient leurs statues, et que l’exemple de Pompéi n’est nullement probant à cause de la décadence de l’art ; — enfin, lâchant la polychromie, le vieux Delécluze s’étend longuement sur les difficultés que les chrétiens fervents éprouvent à mourir.
Vous voyez bien cet histrion qui joue la femme, il copie à ravir les passions impudiques, et ce mensonge aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi parlait un païen converti, un avocat de Rome devenu chrétien, Minutius Félix ! […] C’est un art exquis, savez-vous, cet art qui soulève tant de méfiances, et depuis tant de siècles ; cet art également odieux aux philosophes païens et aux sages chrétiens ; odieux à Tertullien, à Sénèque, à saint Jérôme, à Bossuet.
Elles furent belles, et les vieillards se lèvent devant Hélène, dans ce païen d’Homère, mais des vieillards chrétiens seraient restés assis. […] une vertu aussi provoquante n’impose pas beaucoup à ceux qui savent de quels combats et de quelles magnifiques occasions de chute méprisées une vertu chrétienne se compose ; mais où M.