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1012. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Charles Didier » pp. 215-226

Charles Didier, longtemps philosophe, est passé de la philosophie aux idées chrétiennes.

1013. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238

Je pourrais, au point de vue moral, en dire bien des choses, car, selon moi, ce sujet cache la haine profonde, mais discrète, de la famille chrétienne, telle qu’elle est organisée.

1014. (1902) Propos littéraires. Première série

Débarrassez l’homme de la religion chrétienne, il est parfait, ou à très peu près : voilà Voltaire. […] Il explique qu’il a créé à quelque distance dans les terres tout un village chrétien, où tous les indigènes professent et pratiquent le culte catholique. […] Il n’était pas chrétien ; mais il avait le sens clérical. […] Le moment de sa vie où il a été le plus chrétien est celui où il a été hérétique. […] À vivre avec les misérables à Paris, il est redevenu chrétien, à sa manière, mais chrétien exalté.

1015. (1896) Études et portraits littéraires

Mais en commentant et admirant « l’eudémonisme rationnel », il n’a pas oublié qu’eu sa qualité de chrétien et même seulement de moderne, il avait « plus et mieux ». […] Comparez à ce sage, tel que l’antiquité savante l’a fait, le plus ignorant des chrétiens récitant sa prière. […] Ainsi il renouvelle par un tour inattendu les sujets les plus familiers à la prédication chrétienne. […] » s’écrie-t-il à la fin d’un morceau superbe où il vient d’exalter la pureté des affections chrétiennes au-dessus des régions troubles de la passion. […] Pauvre être divisé contre soi, déchiré de contradictions intimes, ses idées luttent entre elles et avec ses sentiments ; panthéiste et chrétien, mystique et critique, embrassant de son hégélianisme les contraires sans les concilier.

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