mais, pour moi, les succès de ces livres ne sont que de brillants combats d’avant-garde, et la grande bataille qui décidera de la victoire du réalisme, du naturalisme, de l’étude d’après nature en littérature, ne se livrera pas sur le terrain que les auteurs de ces deux romans ont choisi. […] Je crois aussi qu’il ne faut pas s’attarder dans la littérature d’imagination, au-delà de certaines années, et qu’il est sage de prématurément choisir son heure pour en sortir.
« Bon, droit, animé de la seule ardeur des Lettres, serviable à tous, d’une obligeance inépuisable pour quiconque s’adressait à lui et le consultait, Dübner choisissait ses amis de cœur ; il en comptait peu : mais il en avait plus encore qu’on n’en voit aujourd’hui réunis et venus pour le saluer et l’honorer sur ce tombeau.
Riche apparemment, et de loisir, il a choisi les Lettres ; et comme, pour réussir, il faut se borner, jeune encore, M. de Pongerville s’est destiné à la traduction en vers.
Il choisit pour cela une manière d’hymne et de poésie, comme étant la plus harmonieuse et la plus consolante ; il écrivit dans une prose rhythmique, dans des versets semblables à ceux de la Bible, et sous des formes tantôt directes et tantôt de paraboles, les inspirations de sa prophétie.