Son bon goût autant que sa pudeur l’avertit fréquemment de choisir entre ses émotions, ou même de se taire et de se voiler.
Les sujets qu’il choisit, et sur lesquels sa verve le plus souvent s’exerce, ne lui arrivent point par le bruit du dehors et comme un écho de l’opinion populaire ; ils tiennent plutôt à quelque fibre de son cœur, ou il ne les demande qu’à l’écho des bois.
et n’est-il pas à craindre encore, s’il veut rester isolé, sur une lisière à part, et choisir des lieux peu fréquentés pour s’y épandre et s’y contenir, qu’il ne s’amoncèle en lacs obscurs, sacrés, silencieux, où nul n’ira s’abreuver ?
Ils n’eurent qu’à choisir, aiguiser et polir.