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314. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »

Il aimait les fleurs et en prenait ses leçons les plus charmantes. […] Ce mépris, qui, lorsqu’il n’a pas la paresse pour cause, sert beaucoup à l’élévation des âmes, inspirait à Jésus des apologues charmants : « N’enfouissez pas en terre, disait-il, des trésors que les vers et la rouille dévorent, que les larrons découvrent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où il n’y a ni vers, ni rouille, ni larrons.

315. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

On pourrait presque ajouter que l’illusion se prolonge jusqu’à la fin de cette charmante fable. […] N’oublions pas de remarquer un vers charmant : V. 41.

316. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »

De toutes les questions que ce qu’elle voit peut remuer, elle n’en remue vraiment aucune, et elle décline même avec un mouvement charmant et une modestie qui pourrait être l’orgueil bien entendu de la femme, sa compétence à les traiter. […] Cette cosmopolite qui n’est bien nulle part, pas même dans cette Asie, ce climat-palais où elle s’est retirée, cette cosmopolite qui n’est plus folle du Cosmos maintenant, et qui souffre de cette goutte d’infini que nous avons tous dans la poitrine et que tout un monde ne contiendrait pas, oublierait l’Europe sans les contrastes qui la lui rappellent ; et proscrite de tout, même de la sphère de l’esprit, dans son livre, s’y résigne avec une facilité plus rare et plus charmante que l’esprit même, tant celui qu’elle avait autrefois, elle y vise peu maintenant, et l’a peut-être, en Europe, oublié !

317. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »

Je connaissais la vignette qui est partout, l’esprit joyeux et fin, le voluptueux embonpoint littéraire, le sensuel, le gourmand, le gourmet, — écrit ainsi et non comme cela : gourmé, car il ne l’est point, mais aimable au contraire, abandonné, facile, charmant, et, même quand il s’attendrit, toujours de la fantaisie la plus rose ! […] Charles Monselet, de la charmante famille des esprits légers, — des puissants et magnétiques impondérables dans l’ordre intellectuel, — a le bonheur d’être de ceux-là que les pédants haïssent ; mais il doit savoir à présent, et son livre le prouve peut-être, qu’il y a un autre rire que celui du Faune dans les bois, du Bacchant à souper et du Parisien dans les farces, et que c’est sur ce rire-là que nous comptons désormais pour la seconde moitié de sa vie et l’honneur de sa renommée !

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