Laissons donc pour ce qu’elle vaut la citation d’Élien, et contentons-nous de croire, avec Hérodote et Plutarque, que le musicien Arion avait excellé sur le mode Orthien et le mode Pythien, les plus grandes puissances de l’antique mélodie, et que le jour où, charmant par ses accords les matelots âpres à sa dépouille, il eut le temps de sauter du milieu de ces brigands sur un dauphin préservateur, il avait employé au soutien de ses vers et de sa voix suppliante ces deux modes harmoniques, dont Platon a vanté la vertu pour adoucir tes âmes et calmer, sur place, même une sédition politique.
Charmante créature qui mourait enfant ! […] Homme charmant, réunissant toutes les qualités, estimé de tous, aimant l’étude et fort instruit. […] Nul doute, cependant, qu’une réminiscence de la princesse Charlotte ne se retrouve dans le charmant visage de la jeune mère.
C’est ce qui explique peut-être pourquoi les deux écrivains les plus charmants et les plus éloquents de Savoie, le comte de Maistre et Xavier de Maistre, son frère, ont écrit, l’un de si sublimes platonismes mêlés de contrevérités, l’autre de si légers et de si pathétiques opuscules de pur sentiment et opuscules neutres comme le sentiment. […] IX Voilà le charmant cadre de famille dans lequel éclatait alors la figure du comte Joseph de Maistre. […] Le comte de Maistre s’y met à nu tout entier à son insu, et, bien que l’homme y soit toujours brillant et charmant dans sa nature, il disparaît souvent sous le diplomate de peu de scrupule.
La fille de Jupiter, Minerve, lui prête un aspect plus grand et plus robuste, elle fait tomber de sa tête en boucles sa chevelure pareille à la fleur de l’hyacinthe ; et, comme un habile ouvrier à qui Vulcain et Pallas-Minerve ont enseigné la diversité de leur art, mêle l’or à l’argent pour en perfectionner les œuvres charmantes, ainsi la déesse a répandu la grâce sur la tête et les épaules d’Ulysse : bientôt il va s’asseoir à l’écart sur le rivage de la mer, resplendissant de grâce et de beauté. […] Elle a péri, comme tout ce qui m’aime, par la pierre d’un enfant méchant, d’un de ces enfants de Paris qui ne sentent la vie qu’en donnant la mort à tout ce qui vit inoffensif, de douceur, de charmant, d’aimant auprès d’eux ! […] Mais non, de jour en jour, de plus en plus charmante, Plus tendre que jamais, plus que jamais aimante, Elle venait pour se nourrir, Elle venait manger et boire sur mes lèvres ; Ses baisers plus ardents avaient toutes les fièvres ; Il semblait qu’elle allait mourir.